Le prix Goncourt ! Chaque année, un lundi de novembre à 13h, on n'y échappe pas, depuis plus de cent-vingt ans, il fait la une des médias avant de faire le bonheur des libraires et de son éditeur. Le bonheur et peut-être le malheur de son auteur.
Exception culturelle française, il est évidemment l'objet de discussions, de controverses, d'accusations et de mises en cause de tous types. On conteste ses choix, on conteste la composition de son jury, on dénonce tambouille et magouilles.
Et si nous prenions le temps de faire le point, d'envisager tranquillement les multiples facettes de ce prix, de mieux entendre ce qu'il a à nous dire sur la vie des lettres, sur notre rapport à la littérature, sur l'évolution de nos sensibilités. San oublier, grâce à quelques anecdotes bienvenues, grâce à l'évocation de certaines de ses péripéties, de le considérer par le petit bout de la lorgnette.
Longtemps professeur à l’École Européenne de Luxembourg, Stéphane Gilbart est bien connu comme critique de théâtre et d'opéra, et à ce titre, participe à de nombreuses publications.
Conférencier belge que nous aimons recevoir à l'UTL du Cambrésis depuis de nombreuses années, il a traité des sujets très variés, parfois inattendus mais toujours intéressants : la politesse, la guerre de l'orthographe, mais aussi : la fascination des contes de Maurice Maeterlinck, la maison et ses échos, la littérature au kilo, les fantômes de la littérature...