Cette rue se caractérise par la présence de nombreux hôtels particuliers. Au n°8 bis, l’hôtel de Grammont, construit en 1625, illustre le modèle dit « front-à-rue » : une large porte cochère s’ouvre sur un passage couvert, tandis que le corps de logis se développe sur la rue. La façade présente une ordonnance régulière aux ouvertures superposées. Edifié en 1766, l’hôtel de Waestine (n°19) reprend la même organisation. L’appareillage en pierre de taille est rehaussé, pour le portail, d’un bossage à refends. L’hôtel de Francqueville, de 1720, est l’un des rares hôtels particuliers cambrésiens entre cour et jardin, inspiré des modèles parisiens. Il abrite les collections du musée depuis 1889.